Abstract: | Engagé dans l'exécution du dispositif de 'relance de l'économie' imposé par le FMI et la Banque Mondiale, dans le cadre d'un programme d'ajustement structurel adopté depuis 1986, le Congo a été amené à mettre en oeuvre plusieurs mesures qui se sont soldées, dans le domaine économique, par une forte limitation du volume des investissements et une profonde restructuration du secteur d'État; et au plan administratif, par une relative stabilisation des dépenses de fonctionnement en général, et des dépenses de personnel en particulier. Au-delà de la crise économique internationale, plusieurs raisons sont à l'origine de la crise de 'l'État providence'. Parmi les causes endogènes permanentes sont les multiples dysfonctionnements administratifs, une gestion financière déficiente, des structures paralysantes, une carence des infrastructures, le personnel pléthorique des entreprises d'État, la primauté du politique et du social sur l'économie et d'importants détournements de fonds. À ceci s'ajoutent les causes liées à l'exécution du plan quinquennal 1982-1986: le désordre, les investissements mal orientés, l'entretien des entreprises d'État. La 'nouvelle' politique économique congolaise, dont les deux principaux composants sont la limitation de l'intervention de l'État et l'encouragement de l'initiative privée, évolue vers le libéralisme. Or il faut souligner que la privatisation n'est pas une panacée. Au-delà des extrêmes, un compromis par le biais d'un interventionnisme rationalisé est nécessaire. Notes, réf. |