Abstract: | Texte portugais. Rés. français: Au cours des années 1980, les stratégies économiques ont commencé à être revues en Afrique lusophone. La Guinée-Bissau fut le premier pays à pratiquer des mesures de 'stabilisation économique', l'Angola fut le plus retardataire. Les illusions volontaristes ont cédé la place au pragmatisme de la survie à court terme. Mais il ne semble exister aucune rationalité globale de transformation des systèmes économiques. Il n'existe pas d'entrepreneuriat national, l'administration publique est menacée de destruction, les processus de démocratisation s'implantent de l'extérieur vers l'intérieur (à l'exception du Cap-Vert). Quels régimes politiques vont alors émerger? Quelles conséquences aura l'émergence du pouvoir économique privé? Ce qui semble évident est la fragilité des deux agents économiques qui, en théorie, devraient mutuellement s'appuyer: l'État et l'entrepreneuriat. Les transitions en cours paraissent dessiner un cadre d'intégration passive et subordonnée au marché mondial, avec des phénomènes d'anarchie n'empêchant pas l'existence d'enclaves attractives pour des intérêts économiques extérieurs. Notes, réf., rés. aussi en anglais et en portugais (p. 411). |