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 Periodical article |
 Leiden University catalogue |
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| Title: | Le massacre de février 1953 à São Tomé: raison d'être du nationalisme santoméen |
| Author: | Seibert, Gerhard |
| Year: | 1997 |
| Periodical: | Lusotopie |
| Pages: | 173-192 |
| Language: | French |
| Geographic terms: | São Tomé São Tomé and Principe Portugal |
| Subjects: | colonialism genocide plantations |
| External link: | http://lusotopie.sciencespobordeaux.fr/seibert97.pdf |
| Abstract: | En février 1953, sur ordre du gouverneur Carlos Gorgulho, le Corps de police indigène (CPI) et des volontaires civils furent responsables d'une vague de violence contre la population native de l'île de São Tomé, qui fait partie de l'archipel de São Tomé et Príncipe, à l'époque encore colonie du Portugal (indépendance en 1975). Cet article explore les causes du massacre, décrit le déroulement des événements, et considère son impact sur le nationalisme santoméen. Parmi la main-d'oeuvre locale, les descendants d'anciens esclaves noirs émancipés méprisaient le travail manuel sur les terrains mis en culture, principalement de cacao, et résistaient au recrutement, même sous contrat. Or, l'économie de l'île avait toujours souffert du manque de main-d'oeuvre, et le gouverneur employait des mesures coercitives pour réaliser ses projets d'urbanisation et de développement. À la suite de malentendus et de rumeurs, des tensions entre la population native et les autorités débouchèrent sur l'usage de la violence qui escalada jusqu'aux massacres en question. Les nationalistes santoméens considérèrent cette expérience traumatique comme le début d'une nouvelle époque ayant conduit, en 1960, à la création du CLSTP (Comité de libération de São Tomé e Príncipe), la première organisation nationaliste de l'archipel. Bibliogr., notes, réf., rés. en anglais, en francais et en portugais (p. 566-567). |
