Abstract: | L'étude des récits des nombreux visiteurs français qui se pressent vers l'Ethiopie dans le 19e siècle suppose la même critique préliminaire qu'on a coutume de faire subir aux ouvrages, souvent composites, des géographes anciens ou médiévaux. Une fois ces précautions prises, on découvre un trésor de témoignages directs, et pleins de vie. On en donne brièvement un exemple en rapprochant l'une de l'autre les descriptions du Choa et du Tigré qu'on doit, l'une à Rochet d'Héricourt, l'autre aux capitaines Ferret et Galinier. |