Abstract: | Dans toutes les études qui ont cherché a établir des traits spécifiques de la littérature négro-africaine OIT retrouve aisément le double mouvement idéologique de la critique universitaire actuelle d'une part une tendance néostructuraliste fondée sur une approche essentiellement sémiotique, et d'autre part une tendance socip- (ou géo-) historique qui, renvoyant respectivement au texte clos et a l'oeuvre ouverte, ont pu tantôt s'opposer, tantôt chercher leur complémentarité. Ce qui caractérise peut-être tout particulièrement la littérature négro-africaine c'est que, du fait de son double ancrage culturel, a la fois très vaste (la néo-africanité), et très étroit (bien souvent l'ethnie), elle se donne, une fois de plus contradictoirement, a la fois comme accessible, mais aussi comme étrangère a tous (exepté a ceux qui sont de la meme ethnie que son auteur, dans la mesure ou celui-ci fait souvent fonctionner dans ses textes des codes propres a sa société). La critique universitaire des littératures africaines écrites ne peut pas négliger la subjectivité des points de vue de l'observateur critique, mais non plus ignorer la nécessité de replacer l'oeuvre dans son contexte, notamment par une recherche d'ordre ethnolinguistique. Notes. |