Go to AfricaBib home

Go to AfricaBib home AfricaBib Go to database home

bibliographic database
Line
Previous page New search

The free AfricaBib App for Android is available here

Periodical article Periodical article Leiden University catalogue Leiden University catalogue WorldCat catalogue WorldCat
Title:Transparency International et l'évaluation de la corruption en Afrique
Author:Alibert, JacquesISNI
Year:2000
Periodical:Afrique contemporaine
Issue:196
Pages:83-98
Language:French
Geographic term:Africa
Subject:corruption
Abstract:L'Afrique a le triste privilège de passer pour le continent le plus corrompu. La 'grande corruption' ou mauvais usage d'un pouvoir public pour un profit privé, y revêt un aspect généralisé et transcontinental, chaque fois qu'elle met en rapport un exportateur ou un investisseur d'un pays industrialisé, dit pays du Nord, avec un décideur africain, en général au niveau ministériel, si ce n'est au sommet de l'État. Transparency International, une puissante ONG bénéficiant du patronage de la Banque mondiale, a entrepris, depuis sa création en 1995, d'établir un indice annuel de perception de la corruption dans un nombre important d'États du globe, dont dix-huit en Afrique. Jusqu'en 1999, l'indice ne révélait que la corruption dite 'passive' qui concerne les corrompus. Mais à la demande justifiée des pays du Tiers-Monde, l'indice rend compte depuis 1999 également de la corruption 'active' des pays industrialisés. L'article évoque les résultats pour l'Afrique, en rappellant que la majorité des pays de la zone franc ne sont pas mentionnés. Il se fonde sur l'étude de George Moody-Stuart, président de la section britannique de Transparency, pour analyser les formes de corruption en Afrique: en relation avec l'exploitation des ressources naturelles, l'exécution des programmes de développement, le développement, l'utilisation des services portuaires, la politique de change, la fiscalité, le budget et l'aide extérieure. La prise de conscience du fait de la corruption est récente. La prévention est surtout l'oeuvre des grandes conférences internationales; la dernière a eu lieu à Durban, Afrique du Sud, en 1999. L'OCDE avait adopté en 1997 une Convention Anticorruption qui récemment a été ratifiée par un nombre croissant de pays. Plusieurs pays d'Afrique tentent de faire de la législation en la matière; les sanctions sont prévues par la législation interne des pays et il sera difficile d'harmoniser les textes. La politique de restitution de fonds détournés est bonne en soi, mais sa mise en oeuvre est problématique en Afrique. Réf.
Views
Cover