Abstract: | Au cours de la décennie 1990, la plupart des pays d'Afrique ont dû exécuter des programmes d'ajustement structurel (PAS) négociés avec les principaux bailleurs de fonds et avec le FMI. De façon générale, ces programmes comportent un volet 'privatisation des entreprises publiques'. Un tour d'horizon de la situation des privatisations pour chacune des grandes régions du continent: Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest, Afrique centrale, Afrique de l'Est et Afrique australe - prouve la grande hétérogénéité dans le traitement de la privatisation. Si le principe est unanimement reconnu désormais, sa mise en application s'avère lente, difficile, compliquée. Face à la quasi-nécessité de privatiser, on perçoit deux groupes d'États, suivant qu'ils acceptent ou non la cession d'actifs dits stratégiques. Des solutions intermédiaires se dessinent, comme la concession soit d'actifs, soit de la gestion d'entreprises publiques. Un problème majeur, celui de l'affectation des recettes provenant des privatisations, ne paraît pas avoir été clairement élucidé. |