Abstract: | Le Parc National du Niokolo Koba (au Sénégal), aire de conservation des ressources combine à la fois la satisfaction d'intérêts scientifiques, économiques, récréatifs et touristiques pour les besoins des générations présentes et futures. À l'instar de tous les parcs nationaux, il fait l'objet d'une réglementation stricte de protection intégrale. La réalisation de ces objectifs a toujours été une tâche ardue, due à la combinaison de plusieurs facteurs dont principalement les causes liées au cadre juridique et institutionnel. La mise en oeuvre de la politique d'austérité de l'État a diminué les capacités de l'organe de gestion et rendu caduque le dispositif de surveillance. Les moyens dont dispose l'organe de gestion sont insuffisants, voire dérisoires. L'inscription du Parc sur la liste des Sites du Patrimoine Mondial et son incorporation dans le Réseau Mondial des Réserves de la Biosphère depuis 1981 n'ont pas produit les effets attendus de la part de la communauté internationale. Les conséquences de la perte de la biodiversité dans la zone se traduisent ainsi par l'accentuation du déséquilibre dans les écosystèmes. Bibliogr., notes, réf., rés. en français (p. 171-172) et en anglais (p. 172). [Résumé extrait de la revue] |